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L'holycratie, chemin vers l'auto-organisation divine

 

L'holycratie représente un ensemble de principes, de propositions et d'outils à l’intention des organisations de demain. A l’avant-garde des aspirations sociales émergentes, elle vise à faciliter la  coordination organique de cocréateurs inspirés par leurs élans les plus nobles et sincères.

 

Elle offre ainsi un cadre favorisant la mise en place de structures collectives auto-organisées, fraternelles, agiles et performantes. Ces structures, dites cellules de cocréation, formeront une matrice sacrée apte à servir d'appui à une profonde métamorphose de nos sociétés nous conduisant vers la dite « nouvelle Terre », phase mature et florissante du potentiel humain, en profonde harmonie avec le vivant.

 

 

Terminologie

 

« Holycratie » est un néologisme créé dans le cadre de ce travail. Il associe les mots « holy » - « sacré » en anglais - et « cratie » -  « pouvoir de » ou "règne de" (étymologie grec ancien). Ce terme évoque donc avec quelque liberté de langage « le règne du sacré ou la gouvernance sacrée ». L’holycratie se veut en effet gouvernance sacrée car elle honore la vie en chaque être et encourage les acteurs concernés à exprimer leurs élans les plus nobles et authentiques : leurs profondes « raisons de vivre et d’être là ».

 

 Il s’agit aussi d’un clin d’oeil à l’holacracy et à l’holocratie, deux modes récents et apparentés d’organisation et de gouvernance d’entreprise. En effet, l’holycratie présente d’évidentes similitudes avec ces derniers, tout en apportant des innovations significatives.

 

 

Finalités

 

L'holycratie est un mode de gouvernance et d'organisation innovant permettant d’accompagner et de stimuler la métamorphose de nos sociétés. En effet, elle vise ultimement l’expression d’une nouvelle Humanité, en soutenant une profonde mutation sociale, entrepreneuriale et politique, convergeant vers :

 

- l’autonomie : auto-gouvernance et auto-gestion (des individus comme des cercles coordonnés)

- l'auto-organisation : structuration spontanée, adaptative et vivante

- la cocréation consciente, par la connaissance et l’application des lois subtiles de la vie

- l’action sacrée : la consécration à un service de coeur et d’âme, aligné sur la lumière du vivant et révélant nos plus hauts potentiels d'expression. Cette action se veut par conséquent orientée vers l'usage le plus heureux et lumineux de notre temps, de nos talents et ressources; par le sens profondément satisfaisant qu'il donne à nos existences, il pourrait à terme supplanter largement les motivations égotiques de l'homo oeconomicus fondées sur l'illusion du moi séparé, et re-sacraliser ainsi les diverses facettes de l'existence humaine, dissolvant même la frontière entre activité profane et sacrée.

 

 

L'holycratie vise à servir de pont entre une organisation 3D, fondée sur le mental (calcul, contrats, lois, hiérarchie) et une auto-organisation 5D (cocréation divine) révélant l'agencement exquis des oeuvres de lumière par la coexistence harmonieuse des êtres et la communion des cocréateurs. La transition passe par l'ouverture et l'écoute du coeur (4D, partage, sociocratie) puis par sa purification et son alignement sur la lumière originelle qui gouverne et organise la vie des univers et des êtres.

 

L'holycratie vise l'auto-gouvernance mais tient compte des divers degrés de sagesse, de compétence et de pureté de chacun. Ainsi, les rôles peuvent impliquer divers degrés de responsabilité et d'autorité. Ils sont alloués selon une démarche explicite et agréée par tous, en fonction du degré d'adéquation entre les exigences du rôle considéré (dharma) et les forces, atouts et besoins des individus. 

 

Toutefois, le groupe concerné veille à la dignité des rôles distribués et s'entraide dans la révélation des potentiels divins de chacun. Le but fondamental est, ni plus ni moins, de faire rayonner la vie en chaque être.

 

 

Sociocratie, holocratie, holacracy, self-managment, holycratie... 

 

Pour mieux cerner l'holycratie, nous proposons ici de mettre en évidence quelques spécificités saillantes des systèmes de gouvernance apparentés: la sociocratie, l'holocratie et l'holacracy, puis de mettre en perspective les caractéristiques de l'holycratie sur cette base.

 

La SOCIOCRATIE est basée sur le consentement de toutes les parties concernées. Elle gome a priori toute hiérarchie entre les décideurs. Etymologiquement, elle signifie le "règne du peuple". Elle tend toutefois à présenter l'inconvénient de générer beaucoup de palabres et de donner un grand pouvoir (veto) aux personnes minoritaires: dans un cas extrême, une seule personne qui ne consent pas à une décision bloque tout le groupe, aussi grand soit-il. Il reste toutefois possible de décider par consentement... que certaines décisions se fassent autrement que par consentement. Ceci dit, la sociocratie a ouvert la voie à l'auto-gouvernance et établit certaines innovations significatives: la notion de cercle, le double lien entre les cercles, le consentement plutôt que le consensus, l'élection sans candidats et la possibilité offerte à chaque cercle de s'organiser comme il l'entend pour servir au mieux sa mission. Elle a également rendu possible l'essor des pratiques d'intelligence collective.

 

L'HOLOCRATIE vise la subordination des individus (JE) à l'intérêt de tous (NOUS). Le TOUT (holon) est souverain sur ses parties constituantes, à toutes ses échelles fractales, dans l'optique d'une harmonie universelle qui n'étouffe pas la diversité ni la liberté mais la fédère et l'intègre tout en la canalisant vers la recherche d'un bien commun. Elle présente le mérite d'inclure, a priori, l'intérêt de tous les êtres sensibles de tous les règnes, connus et inconnus, visibles et invisibles... Reste à voir concrètement comment elle peut satisfaire à cette ambition.

 

L'HOLACRACY subordonne les acteurs à des protocoles organisationnels et à une "raison d'être" de l'organisation (sa mission). Elle a été conçue de manière à favoriser une décentralisation des décisions opérationnelles, de favoriser l'agilité, l'adaptabilité organisationnelle, l'implication des employés, de poser de la clarté (définition des rôles, de leur domaine, de leurs "redevabilités" et de leur autorité associée) et de différentier nettement les rôles (casquettes) des individus assignés à ceux-ci. C'est un modèle récent (2007) qui commence à séduire de plus en plus d'entreprises. Issue du monde de l'informatique, elle propose une sorte de "code organisationnel" précis, un ensemble de règles, de pratiques et d'outils permettant notamment de s'adapter constamment à l'évolution de l'environnement économique. Pour permettre ce haut niveau d'agilité, elle inclut notamment une approche décisionnelle moins contraignante et plus précise que le consentement: seules les objections affirmant que la proposition aura un effet négatif sur l'organisation ou l'avancée du projet doivent être prises en considération, et levées de suite pour que la proposition soit avalisée.

 

Le SELF-MANAGMENT coordonne les personnes par des contrats individuels et des évaluations mutuelles dites "pair-à-pair" (de l'anglais: peer-to-peer). Il invite chacun à trouver son propre rôle dans l'organisation, selon ses qualifications et intérets personnels. Cette fonction est alors soumise à l'approbation des personnes impactées, et approuvée collégialement si elle répond à un besoin de l'organisation pour remplir sa mission. Les salaires sont négociés de la même manière. Les décisions sont prises en "souveraineté consultative" (advice process): les collègues impactés par la décision à prendre et les "experts" internes à l'organisation sont invités à donner leur avis et leurs conseils. Ces feedbacks sont alors considérés dans la prise de décision qui reste autonome. La souveraineté personnelle est maximale, l'organisation ressemblant à un réseau d'auto-entrepreneurs motivés, coordonnés par une mission commune. Les programmes informatiques dits "open source" fonctionnent généralement selon ce modèle. 

 

 

L'HOLYCRATIE propose l'alignement des choix et décisions individuelles sur la lumière du vivant - l'espace de claire conscience qui habite chaque être et organise la vie à toutes les échelles et niveaux de conscience. Elle intègre toutefois divers atouts des modes de gouvernance précités:

 

1) La création de cercles fonctionnels ad hoc, leur organisation fractale et leur connexion par double lien, telle que proposé par la sociocratie et repris par l'holacracy est également encouragé en holycratie, mais pas imposé. Ainsi, les acteurs restent totalement libres de décider du mode qui leur convient pour connecter les cercles et niveaux organisationnels.

 

2) Les règles peuvent inclure la définition de processus et protocoles, comme dans l'holacracy. Toutefois, ceux-ci sont a priori plus souples, l'accent n'étant pas mis sur la rigueur procédurale mais sur la pureté d'intention, la pleine conscience et l'intégrité des acteurs.

 

3) L'holycratie reprend l'idée de séparer clairement rôle et personne (chère à l'holacracy). Ce recul facilite un regard objectif et systémique sur le fonctionnement collectif. Toutefois, l'holycratie inclut une notion de "rôle sacré": un rôle qui correspond à la mission ou élan fondamental qui a motivé un être à s'incarner. L'holycratie encourage  les êtres à trouver leur juste et épanouissante place, au service du rayonnement de la vie en chaque être. 

 

4)  L'holycratie rejoint l'holocratie car la lumière du vivant est ipso facto au service de tout ce qui vit. L'avantage de l'holycratie est qu'elle inclut des procédures d'accès intuitif ou canalisé à cette lumière et invite à réellement conscientiser notre unité avec le TOUT. Ainsi, elle rend crédible la subordination libre et heureuse de nos choix et actions à l'intérêt du TOUT, par consécration sincère à la plénitude du vivant sous toutes ses formes, visibles et invisibles.

 

5) L'holycratie est une forme avancée de self-managment. Elle pousse l'autonomie jusqu'à pouvoir se passer de contrats, même auto-gérés, car elle est fondée sur une éthique intérieure intégrée, imposant au respect des autres et à la confiance mutuelle. De plus, elle propose des outils qui lui permettent de rétablir ces conditions optimales en cas de dérapage (voir ci-dessous). Elle permet aussi d'accéder à une souveraineté individuelle réelle - car elle se réfère à l'être divin que nous sommes (higher-Self) et non à la personnalité. En jouant sur les mots, nous pourrions parler de "higher-Self managment"...

 

 

L'holycratie se démarque plus nettement par l'introduction dans le monde de la gouvernance et de l'organisation collective d'outils avant-gardistes tels que la cocréation divine, la guidance intérieure, l'intuition, la canalisation (channelling), la cocréativité (coopération interdimensionnelle), la gestion des énergies subtiles, les constellations systémiques...  Elle s'appuie aussi sur des principes holographiques qui révolutionnent la résolution des problèmes collectifs: considérant chaque être comme partie de soi (et réciproquement) et comprenant que l'extérieur (visible) reflète l'intérieur (de l'être), chacun est encouragé à un constant regard intérieur et à un travail sur soi lors de difficultés organisationnelles ou relationnelles: libérations des programmes (conditionnements), blessures, mémoires... Réciproquement, l'apparition d'une tension intérieure peut inciter à réviser un fonctionnement de l'organisation.

 

 

Fondée sur la reconnaissance collective que nous sommes tous UN et complémentaires, l'holycratie appelle à une coordination libre et symphonique des acteurs et s'attèle à éliminer les obstacles à cette aspiration partagée. Dans ce but, elle invite à la reconnaissance et à l'intervention de nouveaux rôles, portés par un ou plusieurs individus:

 

- le veilleur: avertit lorsque des principes, objectifs ou valeurs sont bafoués

- le gardien: prend la responsabilité sociale et morale d'un secteur ou domaine donné (mais exclut toute

   dimension contractuelle ou pacte, contraire à l'esprit de l'holycratie). Il a autorité sur le domaine considéré.

   Ce rôle peut être partagé par une partie ou totalité des acteurs concernés.

- le sage: apporte lucidité, recul, pertinence, équité et tempérance

- le mage: aide à libérer les causes subtiles et énergétiques de discorde ou de limitation 

- le canal (channel): reçoit des informations utiles d'autres dimensions ou plans de conscience

- la muse: artiste, poète, philosophe ou autre, elle inspire à l'action lumineuse et pure

- le médiateur/harmonisateur: aide à la libération des tensions relationnelles et sociales

- le thérapeute: aide à la libération des programmes et blessures entravant l'expression du divin en chacun

- l'accompagnateur holycratique: aide à poser le fonctionnement holycratique du groupe

 

 

Notons que tous les rôles définis dans un organisme holycratique peuvent, a priori, être attribués à une, à plusieurs personnes, voire à l'ensemble des acteurs. Les attributions sont toujours volontaires et choisies depuis l'espace du coeur sacré: en d'autres termes, elles sont appelées à traduire un élan sincère et éclairé. Elles sont a priori approuvées et validées (formellement ou non) par le cercle concerné, et elles peuvent être remises en question en tout temps par tous. Elles peuvent durer le temps d'une discussion, d'un projet particulier ou pour un temps indéfini... Le seul critère est la satisfaction éclairée de toutes les êtres concernés.

 

Prises de décision:

les décisions individuelles se prennent généralement en "souveraineté connectée", les décisions collectives en "unanimité connectée". Lorsque cela n'est pas possible, la souveraineté consultative, resp. le consentement ou le consensus sans compromis sont utilisés. En dernier recours, le vote peut être utilisé également.

 

Pour aller plus loin et se faire une idée concrète:

 

un document de 18 pages présentant de manière fictive la visite d'une entreprise pas comme les autres :

CLIQUER ICI

 

et

​

notre site dédié entièrement à l'holycratie

 

 

"Le meilleur gouvernement est celui qui nous enseigne à nous gouverner nous-mêmes"

  - Goethe

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